LE SYSTEME DE BIOFEEDBACK

Auto-observation et autorégulation (biofeedback)

On observe une faible variabilité du rythme cardiaque dans les cas suivants :

• Chez les personnes présentant des problèmes cardiovasculaires ;
• Chez les personnes qui viennent de subir une attaque cardiaque ;
• chez certains diabétiques ;
• chez les personnes souffrant d’hypertension ;
• chez les personnes dépressives, en état d’anxiété, ou de stress ;
• chez les enfants sensibles à la mort subite ;
• lorsque l’on présente des états fébriles et dans la plupart des maladies
• chez les fumeurs et les alcooliques

En 2004, VASCILLO et al (référence B1) ont montré qu’une respiration d’environ 6 cycles par minute induisait une plus grande variabilité du rythme cardiaque.

Ce rythme de respiration correspond à l’onde LF (courbe brune) qui est aussi la représentation du cycle de la « respiration primaire » définie par les ostéopathes sacro-crâniens. La fréquence de l’onde LF varie légèrement en fonction des individus et en fonction de leurs propres rythmes. L’appareil que nous proposons permet, par l’interrelation patient-machine, de se connecter à notre propre rythme de « respiration primaire » et de stimuler ainsi notre variabilité cardiaque.

FIG 11: variations du rythme cardiaque HRV (en bleu clair), de la respiration (bleu foncé), de HF (blanc) et de LF (brun).
L’onde LF sert d’indicateur pour nous aider à nous aligner sur notre rythme de « respiration primaire » qui induit
une meilleure souplesse de notre HRV.

Lorsque ce rythme de respiration est activé, l’onde LF est exactement 2 fois plus lente que l’onde HF et ces deux ondes sont en opposition de phase parfaite : on joue donc aussi au chef d’orchestre en synchronisant deux des systèmes de commandes de notre cœur.

FIG 12: variations du rythme cardiaque HRV (en bleu clair), de la respiration (bleu foncé), de HF (blanc) et de LF (brun).
Pointé en jaune, la correspondance de phase entre l’onde LF et l’onde HF lorsque la respiration suit
le rythme de « respiration primaire ».

De nombreux auteurs ont démontré qu’induire ce type de respiration par biofeedback :

• Augmente la variabilité du rythme cardiaque (HRV) et prévient les risques d’infarctus (références B4, B11) ;
• Augmente la capacité pulmonaire (référence B4)
• Libère l’esprit et favorise l’attention et la mémoire (référence B9) ;
• Chez les personnes asthmatiques : favorise la fonction pulmonaire, diminue les symptômes et permet de diminuer la médication (référence B6) ;
• Peut soulager les patients atteints de fibromyalgie (référence B5);
• soigne les états dépressifs et l’anxiété (référence B2);
• prévient le risque de mort subite (référence B4)
• diminue l’hypertension (référence B7);
• permet de mieux contrôler les émotions, l’hostilité et le sentiment de rejet (référence B8)
• Permet aux athlètes de centrer leur mental et de réaliser de meilleures performances (référence B2)

Si lors des séances de biofeedback, on est à l’écoute de soi et l’on en profite pour s’intérioriser, on pourra, au bout d’un certain temps percevoir cette « respiration primaire » qui nous berce à bas bruit. Nous pourrons alors nous connecter à cette respiration pour nous recentrer et nous calmer lorsque nous sommes face à un stress de la vie courante. Quelques minutes suffisent : il suffit de s’isoler dans un endroit calme et d’effectuer quelques cycles de respirations en conscience.

Lorsque nous aurons bien profité des fruits de cette « respiration primaire », que notre capacité respiratoire se sera améliorée, nous pourrons poursuivre notre intériorisation et en utilisant la respiration MID-TIDE, bien connue des lamas tibétins et des pratitiens ZEN (référence B10). Et ainsi harmoniser les trois courbes de nos ondes HF, LF et VLF.