SAINT ...PHONIE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
RESPIRATION ET RYTHMES CRANIO-SACRES |
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Dans la littérature, les rythmes crânio-sacrés font référence à la palpation des ondes du patient par son thérapeute. Mais il est aussi possible pour chacun de se mettre à l’écoute de ses propres rythmes et d’interagir avec eux.
La respiration dans l’interaction thérapeute - patientLorsque le thérapeute se met à l’écoute du rythme de « respiration primaire » (CRI) de son patient, il est fréquent que la respiration du thérapeute se mette automatiquement en phase avec le CRI de son patient. On remarque souvent que le traitement est facilité lorsque l’on demande au patient de prendre conscience de sa propre respiration pendant le traitement.
La respiration et l’écoute de nos propres rythmesLorsque nous nous mettons à l’écoute de notre propre CRI (4-9 cycles/minute), et que nous laissons notre respiration nous bercer sur son rythme, nous accédons à une autre partie de nous-mêmes. Se connecter à cette partie « ancestrale » de nous-même procure un bien-être profond et un sentiment de reliance avec la nature qui nous entoure. Si l’on analyse les variations de fréquences du rythme cardiaque associées à cet état, on observe (fig. 7) :
Fig 7: variations du rythme cardiaque HRV (en bleu clair), de la respiration (bleu foncé), de HF (blanc) et de LF (brun). Lorsque l’on analyse la taille du pic des pulsations cardiaques, on remarque que l’amplitude de ces pics suit de façon synchrone la respiration : la taille du pic augmente pendant l’expiration et diminue pendant l’inspiration (fig. 8). Contrairement à la figure 5, on observe un décalage de phase entre la fin de l’inspiration et le maximum de pulsations cardiaques. Fig 8: variations du rythme cardiaque HRV (en bleu clair), de la respiration (bleu foncé), de HF (blanc), de LF (brun), Lorsque nous poursuivons notre intériorisation, que nous nous mettons à l’écoute de notre propre MID-TIDE (1-3 cycles/minute) et que nous laissons notre respiration nous bercer sur son rythme, c’est la bande de fréquence correspondant au VLF qui s’active (fig. 9). Dans ce cas, le minimum de l’onde VLF correspond à un des minima de l’onde LF et à un des maxima de l’onde HF. Les trois bandes de fréquence sont en « harmonie ». Lorsque l’on analyse l’amplitude (la taille du pic) des pulsations cardiaques, on remarque que la grandeur de ces pics suit toujours de façon synchrone la respiration : la taille du pic augmente pendant l’expiration et diminue pendant l’inspiration (fig. 10). Comparé aux figures 5 et 8, le décalage entre la fin de l’inspiration et le maximum de pulsations cardiaques s’agrandit : et c’est pendant l’expiration que le rythme cardiaque augmente.
Fig 10: variations du rythme cardiaque HRV (en bleu clair), de la respiration (bleu foncé), de HF (blanc), de LF (brun),
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